Une secrète


Je veux vous dire une secrète que j’ai bien gardée tout ma vie.
Depuis quarante-deux ans je suis amoureux du Juliette Binoche ; oui, l’actrice française. Et ça veut dire presque toute ma vie mature. Je l’aimée comme personne ne peut pas aimer une autre. Je ne me rappelle pas si je l’aimais depuis que j’ai vu le premier filme d’elle ou le seconde, et je ne me rappelle plus si alors je comprenais le français ou non, ou si c’est pour elle que j’ai décidé de l’apprendre.
Vraiment, je suis fou pour elle. Elle est charmante. Il n’a pas personne plus belle dans le monde. Et belle es un mot trop limité à dire pour elle. Elle est le bonheur pur, un éclat de rire ; elle possède une tristesse, une nostalgie très spéciale que j’aime. Elle est simplement parfaite, elle est faite juste pour moi, et je l’aime à mourir. Je suis le gardien de ses jours et de ses nuits, et ma vie n’appartient qu’à elle.
Tous les jours je me couche et je me réveille avec son image, elle est dans mes «dreams» ; là-bas elle est toujours l’héroïne et je suis son servant.
Que si Juliette m’aime ? Je ne le crois pas... Parce qu’elle ne me connaît pas. Mais ça, c’est seulement parce on n’a pas été au même temp au même lieu. Et c’est pour cela que je n’avais pas eu l’opportunité de l’exprimer mes sentiments. Mais je sais que si elle saurait de mon amour, bien sûr elle aussi tomberai amourée de moi.
Et si le Corona Virus me tue, ça ne m’importe pas, parce que j’ai vécu une vie heureuse en amant Juliette. Oui, l’actrice française.

https://www.youtube.com/watch?v=ZyKpkkuWEVc


La Boheme
La Bohemia

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître.
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres.

Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine.
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue.

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux.

La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux.

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire.

Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver.

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie.

La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie.

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie.

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans.


La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps.


Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse.

En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste.
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts.

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous.

La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout


Te estoy hablando de un tiempo
Que los que tienen menos de veinte años
No pueden conocer.
Montmartre en ese tiempo
descolgaba sus lilas
Justo bajo nuestras ventanas.

Y si el humilde cuartito
Que nos servía de nido
no tenía buen aspecto.
Es ahí donde nos conocimos
Yo que pasaba hambre
Y tú que posabas desnuda.

La bohemia, la bohemia
Eso quería decir “uno es feliz”.

La bohemia, la bohemia
Sólo comíamos un día de dos.

En los cafés vecinos
Nosotros éramos unos
que esperábamos la gloria
Y a pesar de ser miserables
Con el estómago hueco
No parábamos de creer en ella.

Y cuando algún bistró
a cambio de un buen plato caliente
nos tomaba una pintura
Recitábamos versos
Agrupados alrededor de la estufa
Olvidando el invierno

La bohemia, la bohemia
Eso quería decir “tú eres bonita”.

La bohemia, la bohemia
Y todos teníamos talento.

Con frecuencia me pasaba
Frente a mi caballete
Pasar noches en blanco
Retocando el dibujo
De la línea de un seno,
de un perfil, de una cadera
Y no era sino hasta la mañana
Que al fin nos sentábamos
Frente a un café-crème
Agotados, pero radiantes de felicidad
Hacía falta amarse 
Y amar la vida?


La bohemia, la bohemia
Eso quería decir “uno tiene veinte años”.

La bohemia, la bohemia
Y nosotros vivíamos del aire del tiempo.

Cuando al azar de los días
Voy a dar una vuelta
A mi antigua dirección
Ya no reconozco
 Ni los muros ni las calles
Que vieron mi juventud.

Desde lo alto de un graderío
Yo busco el atelier
Del que ya no queda nada.
Con su nuevo aspecto
Montmartre se mira triste
Y las lilas están muertas.

La bohemia, la bohemia
Éramos jóvenes, éramos locos.

La bohemia, la bohemia
Eso ya no significa nada en absoluto



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