Je suis artiste

¡Voila ! Il y a longtemps que je ne parlais pas français avec moi-même. Ce qu’avant, je faisais souvent du temps en temps quand j’étais triste, quand j’étais seul ; quand pour étudier je dormais peu, toujours vers les trois ou quatre heures du matin. Oui, oui, quand tous disaient que j‘étais “un rêveur”, qui aimais bien sa solitude ; quand tous disaient que personne ne me comprenait pas et que je ne comprenais pas personne. C’est n’étais pas ma faute, mais c’était de mes copains qui n’avait pas rien compris.

Maintenant que je suis un peu exécutive, je confès que me vrai métier c’est la nuit, où je l’exerce de l’écrivain, où je suis un peu comme ils dissent : un artiste. Un artiste qui rêve encore à ses amours du passe, à ses oublies, seul, seul dans la nuit.

C’est alors quand je me rende compte que je n’ai rien oublie, et que je l’aime encore si fort, que quelque fois je peux sentir une autre fois sa présence, et que cela est ma vraie raison d’être.

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 ¡Vaya ! Hacia tanto tiempo que no hablaba francés conmigo mismo. Eso que antes con frecuencia hacía de vez en vez cuando me sentía triste, cuando estaba solo; cuando por hablar dormía poco hacia las tres o cuatro de la madrugada. Sí, sí cuando todos decían que yo era “un soñador” que amaba su soledad; cuando todos decían que nadie me comprendía y que yo no comprendía a nadie. No era mi falta. Sino de mis amigos que no habían entendido nada.

Ahora que soy un poco ejecutivo, confieso que mi verdadero oficio es la noche, donde ejerzo de escritor, donde soy un poco como ellos dicen: un artista. Un artista que sueña todavía en sus amores del pasado, en sus olvidos, solo, solo en la noche.

Es entonces cuando me doy cuenta que no he olvidado nada, y que todavía la amo tanto, que algunas veces todavía puedo sentir otra vez su presencia, y que esa es mi verdadera razón de existir.

Oui. J’envoie cette fois une chanson. Une chanson triste.     

 https://www.youtube.com/watch?v=-4-zC8WtwBw

 

Comme Ils Disent
paroles et musique : Charles Aznavour

 

Como Ellos Dicen

J'habite seul avec Maman,

dans un très vieil appartement,

Rue Sarasate.
J'ai pour me tenir compagnie une tortue, deux canaris, et une chatte.
Pour laisser Maman reposer très souvent je fais le marché et la cuisine.

Je range, je lave et j’essuie ; à l'occasion je pique aussi à la machine

Yo vivo solo con mi madre

en un apartamento muy viejo,

en la calle Sarasate.

Tengo como compañía, una tortuga, dos canarios y una gata.

Para dejar a mamá reposar frecuentemente hago las compras y la cocina.

Arreglo, lavo y seco; y si es necesario trabajo también en la máquina.

Le travail ne me fait pas peur,

je suis un peu décorateur,

un peu styliste.
Mais mon vrai métier c'est la nuit, que je l'exerce travesti,

je suis artiste.

J'ai un numéro très spécial qui finit en nu intégral, après strip-tease.

Et dans la salle je vois que les mâles n'en croient pas leurs yeux.
Je suis un homme, oh ! ... comme ils disent

El trabajo no me amedrenta,

yo soy un poco decorador,

un poco estilista.

Pero mi verdadero oficio es la noche, que yo la ejerzo de travesti,

yo soy artista.

Tengo un número muy especial que termina en desnudo integral, después de striptease.

Y en el salón veo que los varones no creen lo que sus ojos ven.

Yo soy un homo. ¡Oh! Como ellos dicen.

Vers les trois heures du matin,

on va manger entre copains de tous les sexes, dans un quelconque bar-tabac.
Et là on s'en donne à cœur joie et sans complexe.
On déballe des vérités sur des gens qu'on a dans le nez, on les lapide ; mais on le fait avec humour, enrobé dans des calembours
mouillés d'acide.

Hacia las tres horas de la mañana, nos vamos a comer entre cuates, de todos los sexos, en un bar-tabaco cualquiera.

Y allá nos damos a corazón abierto y sin complejos.

Descubrimos las verdades sobre las gentes que tenemos en las narices, las lapidamos; pero lo hacemos con humor, envueltas en juegos de palabras mojadas en acido.

On rencontre des attardés, qui pour épater leur tablée, marchent et ondulent, singeant ce qu'ils croient être nous.
Et se couvrent, les pauvres fous, de ridicule.
Ça gesticule et parle fort, ça joue les divas, les ténors de la bêtise
Moi les lazzi les quolibets
Me laissent froid puisque c'est vrai
Je suis un homme oh ! ... comme ils disent

Encontramos los retrasados, quienes por sorprender a las de su mesa caminan y ondulan, remedando eso que ellos creen que somos nosotros.

Y se cubren, los pobres locos de ridículo.

Ese gesticula y habla fuerte, ese juega a las divas, a los tenores de la idiotez.

Yo me burlo y los abucheo

Me dejan frío ya que es verdad

Yo soy un homo oh!... como ellos dicen

À l'heure où naît un jour nouveau,

je rentre retrouver mon lot de solitude.
J'ôte mes cils et mes cheveux somme un pauvre clown malheureux de lassitude.

Je me couche mais ne dors pas,

je pense à mes amours sans joie,

si dérisoires.
À ce garçon beau comme un dieu, qui sans rien faire a mis le feu, à ma mémoire

A la hora en que nace un nuevo día, regreso a reencontrar mi espacio de soledad.

Odio mis pestañas y mis cabellos, como un pobre payaso miserable de lasitud.

Yo me acuesto pero no me duermo

Pienso en mis amores sin gozo, tan irrisorios.

En ese joven bello como un Dios, quien sin nada hacer ha metido fuego, en mi memoria.

Ma bouche n'osera jamais lui avouer mon doux secret, mon tendre drame.
Car l'objet de tous mes tourments passe le plus clair de son temps au lit des femmes.
Nul n'a le droit en vérité de me blâmer, de me juger.
Et je précise, que c'est bien la nature qui est seule responsable si
Je suis un homme oh ! ... comme ils disent

Mi boca no osará jamás confesarle mi dulce secreto, mi tierno drama

Porque el objeto de todos mis tormentos pasa el más definido de su tiempo en cama de mujeres.

En verdad nada tiene el derecho de censurarme, de juzgarme

Y yo aclaro, que es correcta la naturaleza que es la única responsable si

Yo soy un homo oh!...  como ellos dicen

 

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