Juliette Binoche
Je veux vous dire une secrète que j’ai bien gardée tout
ma vie.
Depuis quarante-deux ans je suis amoureux du Juliette Binoche
; oui, l’actrice française. Et ça veut dire presque toute ma vie mature. Je l’aimée
comme personne ne peut pas aimer une autre. Je ne me rappelle pas si je
l’aimais depuis que j’ai vu le premier filme d’elle ou le seconde, et je ne me
rappelle plus si alors je comprenais le français ou non, ou si c’est pour elle que
j’ai décidé de l’apprendre.
Vraiment, je suis fou pour elle. Elle est charmante. Il n’a
pas personne plus belle dans le monde. Et belle es un mot trop limité à dire pour
elle. Elle est le bonheur pur, un éclat de rire ; elle possède une tristesse, une
nostalgie très spéciale que j’aime. Elle est simplement parfaite, elle est faite
juste pour moi, et je l’aime à mourir. Je suis le gardien de ses jours et de
ses nuits, et ma vie n’appartient qu’à elle.
Tous les jours je me couche et je me réveille avec son
image, elle est dans mes «dreams» ; là-bas elle est toujours l’héroïne et je
suis son servant.
Que si Juliette m’aime ? Je ne le crois pas... Parce
qu’elle ne me connaît pas. Mais ça, c’est seulement parce on n’a pas été au
même temp au même lieu. Et c’est pour cela que je n’avais pas eu l’opportunité
de l’exprimer mes sentiments. Mais je sais que si elle saurait de mon amour,
bien sûr elle aussi tomberai amourée de moi.
Et si le Corona Virus me tue, ça ne m’importe pas, parce
que j’ai vécu une vie heureuse en amant Juliette. Oui, l’actrice française.
La Boheme |
La Bohemia |
Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître. Montmartre en ce temps-là Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenêtres. Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine. C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue. La bohème, la bohème Ça voulait dire on est heureux. La bohème, la bohème Nous ne mangions qu'un jour sur deux. Dans les cafés voisins Nous étions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que miséreux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire. Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud nous prenait une toile Nous récitions des vers Groupés autour du poêle En oubliant l'hiver. La bohème, la bohème Ça voulait dire tu es jolie. La bohème, la bohème Et nous avions tous du génie. Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un café-crème Epuisés mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie. La bohème, la bohème Ça voulait dire on a vingt ans. La bohème, la bohème Et nous vivions de l'air du temps. Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse. En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste. Dans son nouveau décor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts. La bohème, la bohème On était jeunes, on était fous. La bohème, la bohème Ça ne veut plus rien dire du tout |
Te estoy hablando de
un tiempo Que los que tienen
menos de veinte años No pueden conocer. Montmartre en ese
tiempo descolgaba sus lilas Justo bajo nuestras
ventanas. Y si el humilde
cuartito Que nos servía de
nido no tenía buen
aspecto. Es ahí donde nos
conocimos Yo que pasaba hambre Y tú que posabas
desnuda. La bohemia, la
bohemia Eso quería decir
“uno es feliz”. La bohemia, la
bohemia Sólo comíamos un día
de dos. En los cafés vecinos Nosotros éramos unos que esperábamos la
gloria Y a pesar de ser
miserables Con el estómago
hueco No parábamos de
creer en ella. a cambio de un buen
plato caliente nos tomaba una
pintura Recitábamos versos Agrupados alrededor
de la estufa Olvidando el
invierno La bohemia, la
bohemia Eso quería decir “tú
eres bonita”. La bohemia, la
bohemia Y todos teníamos
talento. Seguido me tocaba Frente a mi
caballete Pasar noches en
blanco Retocando el dibujo De la línea de un
seno de un perfil, de una
cadera Y no es hasta la
mañana Que nos sentábamos
al fin Frente a un café-crème Agotados, pero
radiantes de felicidad Hacía falta amarse Y amar la vida. La bohemia, la
bohemia Eso quería decir
“uno tiene veinte años”. La bohemia, la
bohemia Y nosotros vivíamos
del aire del tiempo. Cuando al azar de
los días Voy a dar una vuelta A mi antigua
dirección Ya no reconozco Ni los muros ni las calles Que vieron mi
juventud. Desde lo alto de un
graderío Yo busco el atelier Del que ya no queda
nada. Con su nuevo aspecto Montmartre se mira
triste Y las lilas están
muertas. La bohemia, la
bohemia Éramos jóvenes,
éramos locos. La bohemia, la
bohemia Eso ya no significa
nada en absoluto |
ɷɷɷɷ …. ∞∞∞∞…. ɷɷɷɷ …. ϰϰϰϰ ….
ɷɷɷɷ…. ∞∞∞∞ …. ɷɷɷɷ
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